C’est le titre de l’exposition chorale à laquelle je participe et qui s’ouvre aujourd’hui dans un lieu magnifique de Madrid, en plein centre-ville.
Depuis six mois, huit Espagnols et moi nous sommes donné pour thème le sujet le plus présent dans les médias du pays.
Et aujourd’hui nous présentons au public nos neuf visions sur la crise qui sévit en Espagne.
Soyez les bienvenus au vernissage de tout à l’heure, à 19h30.
Si je ne vous vois pas ce soir, mais que le plaisir, le hasard ou la nécessité vous conduit dans la capitale espagnole avant le 20 juin, passez au COAM (Collège officiel des Architectes de Madrid), calle Hortaleza 63. Vous verrez, le bâtiment est magnifique. Et notre expo vaut le détour. 😉
Merci de me faire savoir ce que vous pensez de tout cela : de la crise, ici, ailleurs, des tapas, des photographes, de l’architecture, et du splendide ciel madrilène. A chacun sa vision. L’intérêt est dans le partage et la discussion. Ensuite on dirige ses voiles…
Hasta mañana
La réalité n’est qu’une chimère, Mon regard, un voile Le tulle cache et révèle, ajoute du mystère Il promet une surprise, Exacerbe mes fantasmes La réalité est une terrible Chimère, Elle domine, elle gouverne : Ma vieille maison Europe voile son piteux état Les brumes sont inquiétantes Certains se plaignent des mauvais vents D’autres ajustent les voiles Le cap est incertain CB_Pour l’expo Cara B
Plein succès pour cette exposition chère Christine.
Les journées à Madrid compteraient-elles plus d’heures que sous nos latitudes?
Comment faites-vous pour entreprendre tant d’activités, tant de belles choses?
Vous n’êtes assurément pas dans la plainte mais plutôt dans l’ajustement des voiles, dans le maintien du cap. Que votre énergie insuffle du courage à tous ces Espagnols si durement éprouvés.
A propos, la photo illustre le texte ou le texte explicite la photo?
Merci pour ce blog
Josette
Chère Josette
Oui, les journées paraissent offrir davantage d’heures dans « mon » Madrid. Mais c’est plus compliqué que ça : en réalité, chaque heure ici a des minutes un peu plus pulpeuses, offrant une surface de dégustation juste un peu plus généreuse qu’ailleurs.
Je ne sais pas quoi répondre à votre question. Non la photo n’illustre pas mon texte, ni le contraire. L’exposition se compose de ce teste et de 11 photos. La photo n’est pas suffisante pour illustrer le texte, ni le contraire. La photo dit davantage que le texte, et le texte dit davantage que la photo. Mais ce que je ne sais pas, c’est ce que le texte et la photo vous disent en particulier : l’oeuvre entretient un rapport très intime avec celui qui la découvre.
J’ai appris que vous aviez mis sous presse l’écume des fraises valaisannes. Cachotière, pourquoi ne m’avez-vous rien dit ? J’aime l’idée qu’un livre tente de vous contenir. J’aimerais l’ouvrir et que vous en surgissiez, étonnée vous-même de la direction que vous prenez.
J’aime beaucoup l’idée de l’expo car l’art ne peut rester insensible à ce qui se passe dans le monde et la parole des artistes a plus de portée parce quelle a une dimension esthétique.
Je ne suis pas un partisan de l’art pour l’art.
Peut-être la mission de l’art est-elle de l’ordre du voile que l’on retire ou que l’on pose, du mystère que l’on dissiple un peu ou que l’on épaissit. C’est ce que ton beau poème dit infiniment mieux que ce commentaire.
Je serai de coeur à l’expo.
Jacques.
L’expérience de Cara B est un vrai bonheur. Cette approche collective d’un sujet est un véritable ferment de création et de discussion. Merci Jacques pour ton commentaire et ta participation de loin à cet événement.